01/12/2025 reseauinternational.net  11min #297736

Un autre miracle des Sionistes : tuer à Gaza des journalistes dont ils affirment qu'ils sont en Pologne

par Mounadil al Djazaïri

Nous avons eu cette denière semaine un bon exemple de la rapidité et de l'ampleur avec laquelle les messages de désinformation du régime sioniste sont colportés sur les réseaux sociaux à travers le monde.

Les petits télégraphistes de la hasbara ont repris en boucle et comme un seul homme une pseudo information émanant du ministère des affaires étrangères d el'entité sioniste. Parmi ces petits télégraphiqtes, nombre de quidams mais aussi des journalistes français et d'autres pays qui se reconnaôtront dans ce comportement réflexe digne du chien de Pavlov.

Le ministère sioniste avait affirmé, soi-disant sur la foi du système de géolocalisation mis en place par X (ex txitter) qu'un journaliste palestinien connu ne se trouvait pas à Gaza mais en Pologne.

Le plus étonnant est que la Haganah, la bande terroriste sioniste, parvient quand même à tuer par centaines des journalistes qui se trouvent selon la propagande sioniste en Pologne, en Australie, en Suède etc.

Haaretz revient sur cette opération propagandiste téléguidée depuis Tel Aviv.

 «Avez-vous déjà vu des tentes comme celles-ci en Pologne ?»

Un journaliste de Gaza publie une vidéo de lui-même dans la bande de Gaza après qu'Israël a faussement affirmé qu'il se trouvait en Pologne.

Par Nagham Zbeeda, Haaretz (Sionistan) 26 novembre 2025 traduction Google amendée par Djazaïri

Un message publié sur le compte X officiel du ministère israélien des Affaires étrangères affirme que le journaliste palestinien Motasem A. Dalloul, qui couvre l'actualité depuis Gaza, se trouve en réalité en Pologne. Le ministère cite la nouvelle fonctionnalité de géolocalisation de la plateforme, qui indique que Dalloul se trouve en Pologne.

Dalloul, un journaliste basé à Gaza qui a perdu sa femme et ses trois enfants lors de bombardements israéliens, a rapidement réagi avec une vidéo réfutant l'accusation, mais le ministère n'a ni supprimé ni corrigé la publication.

La vidéo montre les environs, qui semblent être des bâtiments démolis et des camps de fortune. Il demande en plaisantant aux internautes d'identifier des structures similaires en Pologne. «Bonsoir», dit-il, «à ceux qui prétendent que je suis en Pologne et que je publie depuis là-bas, je tiens simplement à préciser : si vous reconnaissez des bâtiments comme ceux-ci en Pologne, merci de me le faire savoir. Si vous voyez des tentes et des camps de ce genre, dites-moi s'il y a quelque chose de semblable en Pologne. Au revoir.»

Cet incident survient dans un contexte d'inquiétudes croissantes concernant la fonctionnalité de géolocalisation automatique de X, déployée la semaine dernière, qui a conduit à une série d'attributions erronées de la localisation des utilisateurs, soulevant des questions sur la désinformation et l'utilisation potentielle de cet outil à des fins malveillantes.

Cette fonctionnalité «À propos de ce compte» affiche la localisation géographique supposée des utilisateurs à partir de données publiques. Initialement présentée comme un moyen d'améliorer la transparence et de lutter contre la désinformation est désormais critiquée pour ses inexactitudes. Plusieurs utilisateurs ont signalé avoir été, à tort, identifiés comme publiant depuis l'étranger, ce qui a donné lieu à des accusations de désinformation, d'usurpation d'identité et  de manipulation politique.

T

Dans un autre exemple, l'  American Israel Public Affairs Committee  a accusé un compte nommé «Palestine News» d'opérer depuis l'Australie, malgré ses liens explicites avec la Palestine. Yoseph Haddad, militant arabo-israélien de la hasbara,  a également accusé Dalloul de se trouver aux Pays-Bas, suite à une autre erreur d'étiquetage de cette nouvelle fonctionnalité.

Des experts se penchent désormais sur les dangers potentiels de ces systèmes de géolocalisation. Daniel Angus, directeur du Centre de recherche sur les médias numériques de l'Université du Queensland,  a qualifié cette fonctionnalité de «décontextualisation instrumentalisée» lors d'un entretien avec ABC News (Australie). Il a expliqué que le recours à des données limitées, telles que des informations de localisation obsolètes ou délibérément dissimulées, rend cet outil sujet aux inexactitudes.

«Les informations de géolocalisation dont ils disposent ne sont pas forcément exactes quant à l'endroit où se trouve actuellement la personne», a déclaré Angus. «Le problème, c'est que certains vont maintenant s'en servir pour tenir des propos diffamatoires et discréditer certaines personnes»

V

Nikita Bier, responsable produit chez X, a défendu la nouvelle fonctionnalité, affirmant qu'elle visait à améliorer la transparence et la sécurité de la plateforme. Dans une  annonce publiée sur X la semaine dernière pour présenter cette nouveauté, Bier a qualifié «À propos de ce compte» de «première étape importante pour garantir l'intégrité de la place publique mondiale». Il a également rassuré les utilisateurs des régions où la liberté d'expression peut avoir de graves conséquences, précisant que les options de confidentialité leur permettraient de masquer leur localisation.

Bier a toutefois concédé que la fonctionnalité n'était pas parfaite,  déclarant dans un message ultérieur: «Si des données sont incorrectes, elles seront mises à jour régulièrement en fonction des meilleures informations disponibles.» Malgré ces assurances, les critiques restent sceptiques, craignant que l'outil n'amplifie la désinformation et ne mine la confiance dans la plateforme.

La question plus générale de la désinformation sur les réseaux sociaux suscite une inquiétude croissante chez les militants et les gouvernements du monde entier. L'accusation portée par le ministère des Affaires étrangères contre Dalloul souligne le risque que ces outils soient utilisés pour discréditer des individus, notamment dans des contextes politiquement tendus comme celui de Gaza.

Le ministère israélien des Affaires étrangères n'a pas répondu à la demande de commentaires du journal Haaretz.

Nous avons eu cette denière semaine un bon exemple de la rapidité et de l'ampleur avec laquelle les messages de désinformation du régime sioniste sont colportés sur les réseaux sociaux à travers le monde.

Les petits télégraphistes de la hasbara ont repris en boucle et comme un seul homme une pseudo information émanant du ministère des affaires étrangères d el'entité sioniste. Parmi ces petits télégraphiqtes, nombre de quidams mais aussi des journalistes français et d'autres pays qui se reconnaôtront dans ce comportement réflexe digne du chien de Pavlov.

Le ministère sioniste avait affirmé, soi-disant sur la foi du système de géolocalisation mis en place par X (ex txitter) qu'un journaliste palestinien connu ne se trouvait pas à Gaza mais en Pologne.

Le plus étonnant est que la Haganah, la bande terroriste sioniste, parvient quand même à tuer par centaines des journalistes qui se trouvent selon la propagande sioniste en Pologne, en Australie, en Suède etc.

Haaretz revient sur cette opération propagandiste téléguidée depuis Tel Aviv.

 «Avez-vous déjà vu des tentes comme celles-ci en Pologne ?»

Un journaliste de Gaza publie une vidéo de lui-même dans la bande de Gaza après qu'Israël a faussement affirmé qu'il se trouvait en Pologne.

Par Nagham Zbeeda, Haaretz (Sionistan) 26 novembre 2025 traduction Google amendée par Djazaïri

Un message publié sur le compte X officiel du ministère israélien des Affaires étrangères affirme que le journaliste palestinien Motasem A. Dalloul, qui couvre l'actualité depuis Gaza, se trouve en réalité en Pologne. Le ministère cite la nouvelle fonctionnalité de géolocalisation de la plateforme, qui indique que Dalloul se trouve en Pologne.

Dalloul, un journaliste basé à Gaza qui a perdu sa femme et ses trois enfants lors de bombardements israéliens, a rapidement réagi avec une vidéo réfutant l'accusation, mais le ministère n'a ni supprimé ni corrigé la publication.

La vidéo montre les environs, qui semblent être des bâtiments démolis et des camps de fortune. Il demande en plaisantant aux internautes d'identifier des structures similaires en Pologne. «Bonsoir», dit-il, «à ceux qui prétendent que je suis en Pologne et que je publie depuis là-bas, je tiens simplement à préciser : si vous reconnaissez des bâtiments comme ceux-ci en Pologne, merci de me le faire savoir. Si vous voyez des tentes et des camps de ce genre, dites-moi s'il y a quelque chose de semblable en Pologne. Au revoir.»

Cet incident survient dans un contexte d'inquiétudes croissantes concernant la fonctionnalité de géolocalisation automatique de X, déployée la semaine dernière, qui a conduit à une série d'attributions erronées de la localisation des utilisateurs, soulevant des questions sur la désinformation et l'utilisation potentielle de cet outil à des fins malveillantes.

Cette fonctionnalité «À propos de ce compte» affiche la localisation géographique supposée des utilisateurs à partir de données publiques. Initialement présentée comme un moyen d'améliorer la transparence et de lutter contre la désinformation est désormais critiquée pour ses inexactitudes. Plusieurs utilisateurs ont signalé avoir été, à tort, identifiés comme publiant depuis l'étranger, ce qui a donné lieu à des accusations de désinformation, d'usurpation d'identité et  de manipulation politique.

T

Dans un autre exemple, l'  American Israel Public Affairs Committee  a accusé un compte nommé «Palestine News» d'opérer depuis l'Australie, malgré ses liens explicites avec la Palestine. Yoseph Haddad, militant arabo-israélien de la hasbara,  a également accusé Dalloul de se trouver aux Pays-Bas, suite à une autre erreur d'étiquetage de cette nouvelle fonctionnalité.

Des experts se penchent désormais sur les dangers potentiels de ces systèmes de géolocalisation. Daniel Angus, directeur du Centre de recherche sur les médias numériques de l'Université du Queensland,  a qualifié cette fonctionnalité de «décontextualisation instrumentalisée» lors d'un entretien avec ABC News (Australie). Il a expliqué que le recours à des données limitées, telles que des informations de localisation obsolètes ou délibérément dissimulées, rend cet outil sujet aux inexactitudes.

«Les informations de géolocalisation dont ils disposent ne sont pas forcément exactes quant à l'endroit où se trouve actuellement la personne», a déclaré Angus. «Le problème, c'est que certains vont maintenant s'en servir pour tenir des propos diffamatoires et discréditer certaines personnes»

V

Nikita Bier, responsable produit chez X, a défendu la nouvelle fonctionnalité, affirmant qu'elle visait à améliorer la transparence et la sécurité de la plateforme. Dans une  annonce publiée sur X la semaine dernière pour présenter cette nouveauté, Bier a qualifié «À propos de ce compte» de «première étape importante pour garantir l'intégrité de la place publique mondiale». Il a également rassuré les utilisateurs des régions où la liberté d'expression peut avoir de graves conséquences, précisant que les options de confidentialité leur permettraient de masquer leur localisation.

Bier a toutefois concédé que la fonctionnalité n'était pas parfaite,  déclarant dans un message ultérieur: «Si des données sont incorrectes, elles seront mises à jour régulièrement en fonction des meilleures informations disponibles.» Malgré ces assurances, les critiques restent sceptiques, craignant que l'outil n'amplifie la désinformation et ne mine la confiance dans la plateforme.

La question plus générale de la désinformation sur les réseaux sociaux suscite une inquiétude croissante chez les militants et les gouvernements du monde entier. L'accusation portée par le ministère des Affaires étrangères contre Dalloul souligne le risque que ces outils soient utilisés pour discréditer des individus, notamment dans des contextes politiquement tendus comme celui de Gaza.

Le ministère israélien des Affaires étrangères n'a pas répondu à la demande de commentaires du journal Haaretz.

source : Mounadil al Djazaïri

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